A la fin du XIX° siècle, spectateurs parisiens de l’Hippodrome de l’Alma s’étaient pris de passion pour un funambule nommé Caycedo. Ce colombien travaillait sur un fil de fer souple et tournait des sauts périlleux et des pirouettes, avec et sans balancier. En 2008, un autre colombien nommé également Caycedo et prénommé José Henry présentait au Festival Mondial du Cirque de Demain une version nouvelle du numéro : habillé en faune, il dansait sur une corde et tournait, lui-aussi, des sauts périlleux.

Ce soir, José travaille avec son frère Angel. Simultanément, ils réalisent sur deux cordes élastiques des sauts périlleux en dansant sur des musiques inspirées par celles des esclaves africains qui arrivèrent en Colombie au XVI siècle. Ils ont été formés à l’Escuela Circo para Todos fondée à Cali par Felicity Simpson et José a parachevé son apprentissage à l’Académie Fratellini de Saint Denis (93210).